Ballade dans les iles du Lac Titicaca
Excursion de deux jours pour visiter deux iles du Lac Titicaca à environ 3 heures de bateau au large.
La première s'appelle Amantani, elle a la forme d'un crocodile. C'est la qu'on dormira ce soir chez l'habitant...
Nouv partons avec une quinzaine de touristes , surtout des jeunes..., le bateau appartient à des gens de l'ile. Ils ont pris en main leur tourisme.
Ils répartissent les visiteurs dans les familles selon un système de rotation.
Ghislain et moi sommes adoptés par une dame très sympatique -Emerencia- qui nous invite à la suivre. C'est un peu compliqué pour échanger car sa langue est le quechua, elle parle l'espagnol aussi mais avec un accent qu'on a du mal à comprendre.
voici sa maison, elle y vit avec son mari et ses deux filles, une 10 ans et une autre de 14 mois
c'est plein de fleurs , c'est charmant. La dame Emerancia nous prépare un bon repas, une truite à la poele avec une bonne soupe. Sa cuisine est minuscule, un recoin invraisemblable où elle cuisine accroupie par terre devant son feu. C'est ici pourtant dit-elle que la famille prend ses repas... pas de table, pas de chaises...ici c'est l'entrée de la cuisine..
Nous, nous mangeons sur notre terrasse avec vue sur le lac....!!
Il ont construit une nouvelle aile à leur maison pour accueillir les touristes mais il ne se sont pas construits une nouvelle cuisine, ca me dépasse. ll ne semble pas y avoir de pièce commune familiale à part ce trou qui leur sert de cuisine.... Il parait que dès le repas fini, soit ils vont fêter quelque part au village ou ils vont directement au lit car ils se lèvent tot pour travailler
Visite du village....
....et en route pour la montagne de l'ile, où se trouve les restes d'un temple à Pachamama, la déesse de la terre. Cette fois ci nous dépassons les 4000 mètres, j'ai le souffle court...
Comme vous voyez on quitte rarement les coupe-vent, c'est bizarre cette sensation simultanée de froid et de brulure sur le visage que nous protégeons du mieux que nous pouvons.
C'est une des choses les plus curieuses pour des gens des pays tempérés que ces terres si hautes, couvertes de végétation et de cultures. L'ile est couverte de ces petits lopins de terre où les familles cultivent pour leur propres besoins, des céréales, des pommes de terre, des fèves. Partout dans la compagne on les voit piocher , récolter, transporter sur leur dos -les femmes comme les hommes- des gros baluchons de foins, de patates... garder leur moutons, et leurs alpagas.... C'est le début de l'automne ici c'est le temps des récolte, la campagne est pleine de gens qui s'activent , pas de tracteurs, pas de machines, ca embaume l'eucalyptus 
On dirait que la colline a été brodée comme un tapis.... c'est typique des paysages du Pérou parce que les terres sont fertiles et le climat propice à la culture jusque dans les hautes altitudes, et il n'y a pas beaucoup de terres plates dans la région....
Pas
d'électricité ni d'eau courante sur l'ile, le soir on s'éclaire à la bougie, et on se lave avec un seau d'eau. Des mauvaises langues disent qu'ils refusent l'électricité parce que les touristes ne seraient plus intéressés à venir si c'était trop moderne....
Les latrines sont beaucoup mieux tenus et plus beaux que ceux des fermes de mon enfance dans le Périgord...
.Les maisons sont en adobe comme presque partout dans le Pérou rural, c.a.d. de pierres faites de boue et de paille. Ils remplacent de plus en plus le toit traditionnel de paille par des toits de tôle...c'est moins joli dommage...mais tellement plus durable.
C'est le matin du départ, adieu madame et la jeune demoiselle Luz-Marlene- qui travaille déjà fort pour son àge ....entre autre, elle trimballe sur son dos sa petite soeur de 14 mois comme une petite maman péruvienne.
ET voilà le mari, fier descendant des Tiahuanaco, une culture qui s'est développée entre 500 av jC et 1000 de notre ère sue les bords du Lac TItica , il nous accompagne aussi au bateau...
La première s'appelle Amantani, elle a la forme d'un crocodile. C'est la qu'on dormira ce soir chez l'habitant...
Nouv partons avec une quinzaine de touristes , surtout des jeunes..., le bateau appartient à des gens de l'ile. Ils ont pris en main leur tourisme.
Ils répartissent les visiteurs dans les familles selon un système de rotation.
Ghislain et moi sommes adoptés par une dame très sympatique -Emerencia- qui nous invite à la suivre. C'est un peu compliqué pour échanger car sa langue est le quechua, elle parle l'espagnol aussi mais avec un accent qu'on a du mal à comprendre.
voici sa maison, elle y vit avec son mari et ses deux filles, une 10 ans et une autre de 14 mois
c'est plein de fleurs , c'est charmant. La dame Emerancia nous prépare un bon repas, une truite à la poele avec une bonne soupe. Sa cuisine est minuscule, un recoin invraisemblable où elle cuisine accroupie par terre devant son feu. C'est ici pourtant dit-elle que la famille prend ses repas... pas de table, pas de chaises...ici c'est l'entrée de la cuisine..
Nous, nous mangeons sur notre terrasse avec vue sur le lac....!!
Il ont construit une nouvelle aile à leur maison pour accueillir les touristes mais il ne se sont pas construits une nouvelle cuisine, ca me dépasse. ll ne semble pas y avoir de pièce commune familiale à part ce trou qui leur sert de cuisine.... Il parait que dès le repas fini, soit ils vont fêter quelque part au village ou ils vont directement au lit car ils se lèvent tot pour travailler
Visite du village....
....et en route pour la montagne de l'ile, où se trouve les restes d'un temple à Pachamama, la déesse de la terre. Cette fois ci nous dépassons les 4000 mètres, j'ai le souffle court...
Comme vous voyez on quitte rarement les coupe-vent, c'est bizarre cette sensation simultanée de froid et de brulure sur le visage que nous protégeons du mieux que nous pouvons.
C'est une des choses les plus curieuses pour des gens des pays tempérés que ces terres si hautes, couvertes de végétation et de cultures. L'ile est couverte de ces petits lopins de terre où les familles cultivent pour leur propres besoins, des céréales, des pommes de terre, des fèves. Partout dans la compagne on les voit piocher , récolter, transporter sur leur dos -les femmes comme les hommes- des gros baluchons de foins, de patates... garder leur moutons, et leurs alpagas.... C'est le début de l'automne ici c'est le temps des récolte, la campagne est pleine de gens qui s'activent , pas de tracteurs, pas de machines, ca embaume l'eucalyptus
On dirait que la colline a été brodée comme un tapis.... c'est typique des paysages du Pérou parce que les terres sont fertiles et le climat propice à la culture jusque dans les hautes altitudes, et il n'y a pas beaucoup de terres plates dans la région....
Pas
d'électricité ni d'eau courante sur l'ile, le soir on s'éclaire à la bougie, et on se lave avec un seau d'eau. Des mauvaises langues disent qu'ils refusent l'électricité parce que les touristes ne seraient plus intéressés à venir si c'était trop moderne....Les latrines sont beaucoup mieux tenus et plus beaux que ceux des fermes de mon enfance dans le Périgord...
.Les maisons sont en adobe comme presque partout dans le Pérou rural, c.a.d. de pierres faites de boue et de paille. Ils remplacent de plus en plus le toit traditionnel de paille par des toits de tôle...c'est moins joli dommage...mais tellement plus durable.
C'est le matin du départ, adieu madame et la jeune demoiselle Luz-Marlene- qui travaille déjà fort pour son àge ....entre autre, elle trimballe sur son dos sa petite soeur de 14 mois comme une petite maman péruvienne.
ET voilà le mari, fier descendant des Tiahuanaco, une culture qui s'est développée entre 500 av jC et 1000 de notre ère sue les bords du Lac TItica , il nous accompagne aussi au bateau...
xx