Direction Brazil

Publié le par Le voyageur

Lunid le 1 mai, Curitiba

Nous sommes partis de Puerto Iguaçu pour traverser la frontière vers Fox d'Iguaçu au Brésil, à la frontière, nous avons déjà senti la différence entre les deux pays, les femmes et les hommes sont différents, le rythme est différent, plus bruyant,...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prennons un autobus pour ce rendre à Curitiba, petite ville du Brésil, à peine 2 millions de personnes, notre objectif, prendre le train entre Curitiba et Parana, un des deux plus beaux voyages en train en Amérique du sud selon plusieurs guides touristiques.

J'ai  convaincu Mario que cela valait la peine de faire un arrêt pour prendre ce train, mais il pense que ce train est un attrape touriste.

 Première déception, le train luxueux roule seulement le dimanche, nous nous retrouvons dans le train nommé "Serra verde express",  le train n'ai pas celui que nous voulions prendre, Mario est fatigué, après une nuit de voyage en autobus semi-cama, ça va mal aller j'en suis sure, je commence à le connaître..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce train se rend uniquement à Morretes, une petite ville coloniale située à quelques kilomètres de Parana. le guide touristique ne parle qu'en portuguais, rien à comprendre, Mario perd tout intérêt au voyage en train, les portuguais sont enthousiames, ils prennent des photos des milliers de photos.

 

Le train roulera pendant 3 heures  pour ce rendre à Morretes, nous ne verrons pas la baie de Paranagua, je suis un peu déçu mais j'attend beaucoup du paysage..

Au début le paysage du plateau est plustôt ordinaire, il y a les fallelas le long de la voie ferrée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À mesure que le train décend vers la mer, la forêt devient sous-tropicale, la végétation est plus luxuriante, il y a des fleurs partout, le long de la voie ferrée, dans les arbres...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai aimé ma ballade dans ce train, le train roulait très lentement (maximum 25 Km/h) dans une forêt qui devient de plus en plus luxuriante à mesure que le train décend vers l'océan, nous pouvions ouvrir les fenêtres du train, j'avais l'impression de me promener lentement dans une forêt qui changeait rapidement, permettant d'observer des arbres, des plantes que je ne connait presque pas, les odeurs qui émanaient de la forêt étaient un vrai plaisir pour le nez.

Pour Mario, le train et les brésiliens étaient bruyants, lorsque nous traversions les tunnels, ils se mettaient à crier, les paysages n'étaient pas beau comme ceux des trains de la gaspésie ou de Banff, il m'a dis, ce train ne roulerait plus dans cinq ans.

Nous avons traversé beaucoup de ponds et des tunnels ( 69 ponds et 13 tunnels entre Ciritiba et Panama) avant de se rendre à Morretes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Morretes est une charmante ville Coloniale mais le tourisme de masse à détruit son charme.

Nous avons compris que les voyageurs du train, des gens de la classe moyenne Brésilienne (si cela existe), prennent ce train pour se rendre sur les plages d'une petite ile dans l'atlantique ( Ilha do Mel) pour prendre du soleil, peut-être que nous l'avions échappé belle car nous avions décidé le matin même de retourner à Curitiba pour se rendre à Parity.

Rendu à Morretes, nous avons essayé le plat local, le Barreado,  une spécialité de la ville, nourriture des festivaliers du Carnaval de Rio, un boulli de viande que les Brésiliens semblaient appréciés, une boulli pour les chats que même les chats Québecois ne mangeraient pas..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans un étal touristique des produits sont exposés...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes un peu déçu du Brésil, de la relation que nous avons avec eux... Ils ne sont pas serviables, ni accueillants, ils ne nous regardent pas dans les yeux quand ont leur parlent... Étrange

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Buenos Aires

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